Le trajet du lac Inle a Hsipaw en Birmanie
Si vous séjournez au lac Inle en Birmanie, le seul moyen de rejoindre le village de Hsipaw plus au nord est de prendre un bus.
La distance séparant les deux villages est d’environ 400 kilomètres, et la solution pour ne pas perdre de temps est de prendre un bus de nuit depuis le village de Nyaungshwe aux abords du lac.
Le trajet du lac Inle a Hsipaw : Un très long trajet en bus, façon Birmanie !
L’achat du billet de bus
Nous avons pris notre billet pour Hsipaw (prononcer tipo pour les Birmans) chez ‘pyu-pyu’, une petite Birmane tenant un simple stand au coin d’une rue de Nyaungshwe.
Elle a bonne réputation sur Trip Advisor, et parvient à nous réserver deux places pour le surlendemain.
Tarif : le ticket coûte dans les 16 000 Kyats par personne.
Le départ est prévu à 15h30 de la guest house, et l’arrivée à 5 heures du matin.
N’hésitez pas à faire jouer la concurrence dans le village. Il y a vraiment beaucoup d’agences locales qui proposent tous les trajets en bus.
Le voyage
En Birmanie, les routes sont parfois chaotiques, dans un état lamentable, avec des trous, des bosses et des tronçons non encore terminés.
Le niveau de clim et le volume sonore de la télé dépendent de chaque conducteur. Dans notre cas, c’était largement supportable. Les paysages magnifiques qu’on traverse sont là pour compenser les nausées que certains pourront avoir.
Le trajet en bus du lac Inle jusqu’à Hsipaw dure environ 15 heures. Les femmes subissent en général plus les désagréments de ces trajets en bus, car le chauffeur ne s’arrête que lorsque lui a en a envie.
Et les pauses « pipi », c’est au bord d’une route, dans la nature. Les locales, habituées, s’enfoncent un peu plus dans les buissons pour faire leurs besoins. Rares sont les occidentales qui descendent du bus et en général, elles se retiennent jusqu’à la pause.
L’arrêt pour dîner se fait devant une échoppe qui vend de la nourriture birmane, rien d’alléchant pour un occidental. Il vaut mieux prévoir quelque chose à emporter afin de ne pas rester sur sa faim.
Après des heures interminables, on arrive enfin à Hsipaw, au beau milieu de la nuit. Il est 4 heures du matin, tout est noir. Il est possible là encore de ne rien réserver, Hsipaw est vraiment tout petit et il y a beaucoup d’hébergements.