Girón, Santander
Le centre historique de Girón est considéré comme l’un des nombreux villages à voir dans la région de Santander en Colombie. Il figure dans la liste des villages patrimoines de Colombie. Sa fondation remonte au XVIIe siècle et le vieux village a conservé son aspect historique et colonial d’antan.
Sommaire
Girón village colonial de Santander
Un village au milieu d’une ville
Girón est l’une des 4 municipalités qui a été englobée dans la région métropolitaine de Bucaramanga, et la ville compte au total plus de 150 000 habitants. Le centre historique, situé dans la partie sud de Girón , regroupe 46 pâtés de maisons et va du malécon de Giron sur la calle 27 jusqu’à la calle 34 au nord, et presqu’au bout des calle 28 et 30 à l’ouest. Tout le reste de la ville est largement urbanisé avec quelques gros bâtiments et de grandes autoroutes qui passent juste à côté. L’ambiance à Girón n’est donc pas du tout la même que dans d’autres villages réputés de Santander.
Si vous avez un avion à prendre à Bucaramanga, le centre historique de Girón est une halte qui mérite le détour. Quelques heures suffisent pour se faire une idée. De ce qu’on en a vu, c’est surtout une escapade culturelle ou de loisir pour les habitants de la ville. Le village a plutôt l’air d’un musée à ciel ouvert plus qu’un lieu de résidence et il est vraiment très vivant: il y a énormément de monde et beaucoup de circulation tout autour, et pas mal de déchets par terre.
Malgré sa petite taille, on peut prendre le temps de découvrir certaines de ses ‘attractions’, à commencer par ses ruelles toutes blanches !
Une visite guidée de Giron
Les ruelles blanches de Giron
Giron est surnommé « La Ciudad Blanca » car dans le quartier historique toutes les maisons sont blanches, sans exception. Du coup, toutes les ruelles se ressemblent mais c’est super joli ! Presque toutes les maisons sont à 1 seul étage, et c’est sans doute ce qui donne au visiteur cette impression d’être dans un village !








Les églises de Girón
Le village a une très belle cathédrale toute blanche, la Basílica Menor San Juan Bautista. Au niveau des deux nefs latérales, il y a des boutiques qui vendent tout un tas d’objets religieux. D’ailleurs, Giron est réputé comme étant un centre de pèlerinage religieux important en Colombie. Un peu plus à l’est on tombe aussi sur la Capilla Nuestra Señora de las Nieves avec une très belle petite place aérée.






Les places de Girón
II y a également quelques places à voir, comme le petit parque Peralta (carrera 28) , la Plazuela de los nieves au sud (calle 28) et bien sûr la grande Plaza central de Girón, celle par laquelle on arrive. Cette dernière est fréquentée par de nombreuses familles, avec des stands partout qui vendent entre autre des « raspado” artisanaux, des sortes de shakes avec des fruits. Vous trouverez tout autour des bars ou des cafés, des marchands de glaces etc.. C’est une place vraiment très animée le week-end !




Le Malécon de Girón
La partie sud de Girón est très vivante aussi, notamment du côté de la calle 27. C’est le Malecon de Girón ou Malecon turistico. Le week-end il y a un marché, des structures gonflables pour enfants et des dizaines de stands qui vendent la Fritanga, un plat local à base de viandes, pomme de terre et fromage.




Les Ponts de Calicanto
A peu près au milieu de la calle 27 on peut également voir un ancien pont, l’un des 6 vieux Ponts de Calicanto qui servaient à relier le centre historique au reste de la ville. Celui-ci passe au delà de la rivière Aguablanca. Aujourd’hui un nouveau pont métallique le remplace. Depuis la place principale, vous passerez par la calle 29 qui longe une ancienne rivière asséchée, et qui est devenue un peu la promenade arborée du village.


Comme nous y sommes passé un dimanche, on pense qu’il est préférable d’y passer en semaine, il devrait y avoir moins de monde, et vous pourrez alors peut-être mieux profiter de ce village, qui reste quand même très joli !
Notre impression sur Giron
Notre impression en venant ici était plutôt mitigée. C’est populaire, mais pas forcément dans le bon sens. La population et l’ambiance nous ont plutôt fait penser celles de la ville, comme à Bogota par exemple. Les gens ne sont pas forcément très accueillants. On est loin des autres villages de Santander connus pour leur tranquillité ! On était d’ailleurs les seuls touristes visibles lors de notre passage. C’est donc une ambiance purement locale !
Les transport depuis / vers Giron
De Bucaramanga à Giron
Depuis le terminal de bus de Bucaramanga, il faut prendre le bus 44 devant l’arrêt 4. C’est ce que nous a indiqué une dame à l’intérieur. Devant la sortie principale, on n’a vu aucun arrêt n° 4, mais beaucoup de locaux attendent là. En fait, dès qu’une buseta (petit bus) rouge de la compagnie Lebrija (le nom est marqué en gros sur le devant du bus) passe, demandez s’il va à Giron.
Temps de trajet : 20 minutes
Tarif : 2300 COP par personne
Le bus local passe par le nord du village historique de Giron, et il s’arrête au niveau de la carrera 28. De là, il suffit de redescendre la rue et on tombe rapidement sur la place principale.
De Giron à l’aéroport
La solution la plus rapide, le taxi
Pour repartir de Giron, il y a plein de taxis dans la vieille ville et tout autour.
Tarif: 26 000 COP, non négociable.
Le solution système D !
1ère étape: sortir de la ville
L’autre solution consiste à prendre un bus local. Il faut pour cela sortir de la ville par là où on est arrivé. On prend donc la carrera 28 et on la remonte vraiment tout au bout, sur plusieurs centaines de mètres, jusqu’à un petit rond-point. La rue est très commerçante, avec énormément de boutiques, on est là dans la partie urbaine de Giron.
2ème étape: prendre le bon bus
Au rond-point il faut tourner à gauche, et rester sur sa gauche tout le long jusqu’à atteindre l’autoroute. Il faut prendre le bus qui passe dans l’autre sens, donc on remonte le trottoir jusqu’aux escaliers métalliques, et on passe de l’autre côté de l’autoroute en traversant le pont. Tout de suite sous l’escalier, vous verrez des navettes Copetran stationnées et des bus locaux qui passent régulièrement.
Il faut prendre là aussi un bus rouge Labrija, en demandant bien au chauffeur s’il va vers l’aéroport. En principe, aucun bus n’y va, mais le Lebrija pourra vous déposer juste après avoir passé un péage, à 4km de l’aéroport. Demandez donc s’il passe par le peaje.
Tarif : 2300 COP par personne.
4ème étape : le taxi clandestin pour l’aéroport
Après le péage, on se retrouve donc à pied sur le bord d’une autoroute!! Pas de panique, il suffit de suivre le panneau indiquant l’aéroport avec un insigne d’avion.
C’est une petite portion de route d’une dizaine de mètres qui remonte tout de suite sur la droite, exactement là où le bus vous dépose.
En haut du tournant, c’est l’autre autoroute qui va en direction de l’aéroport. C’est une voie réservée spécialement pour aller prendre son avion, il n’y a donc pas beaucoup de circulation.
Vous verrez là certainement des locaux qui attendent assis. C’est un passage connu pour ceux qui voyagent à petit budget, pas mal de touristes apparemment passent par là. Il y a donc de l’autre côté deux ou trois taxis officieux garés qui attendent et qui font la navette jusqu’à l’aéroport.
Tarif : 3000 COP.
Temps de trajet : 10 minutes.
Si vous poursuivez votre voyage en Colombie, cette astuce vous fera gagner 15 000 cops, 30 000 si vous êtes à deux. Ça peut donc valoir le coup, tout dépend si vous voyagez léger ou non. Et honnêtement, il n’y a vraiment aucune difficulté !
Le trajet en image
Voici l’itinéraire en image, à partir de la fin de la carrera 28. On arrive à l’extrémité de la rue avec tout ses petits commerces.


Au bout de la rue on tourne à gauche, et on reste sur la gauche tout le long.




Après avoir longé un petit bar qui fait l’angle, et des habitations, on arrive à l’autoroute, on reste sur la gauche, et on va jusqu’au pont.


On emprunte les escaliers du pont, on passe de l’autre côté, et on attend le bus Lebrija.

