Fushimi Inari est sans doute le sanctuaire le plus connu du Japon. C’est en tout cas le plus vaste sanctuaire Shinto du pays dédié à Inari Kami. Des milliers de portes rouges tracent le chemin à travers la montagne Inari, menant à de nombreux temples.
Sommaire
- 1 Fushimi Inari Taisha et ses milliers de toriis
- 1.1 L’entrée au Fushimi Inari: Romon
- 1.2 Le début des escaliers : Tamayama Inarisha
- 1.3 Senbon Torii
- 1.4 Fushimi kandakara
- 1.5 Des temples à l’écart
- 1.6 Shin Ike Pond et Kumatakasha
- 1.7 Les milliers de portes dans la montagne
- 1.8 Yotsutsuji, la dernière intersection avant le sommet
- 1.9 La montée en passant par San no mine, Ai no mine, Ni no mine
- 1.10 Ichi no mine : le sommet
- 1.11 La descente par Gozendani
- 1.12 Prévoir un itinéraire et sa sortie au Fushimi Inari
- 1.13 Un plan pour vous repérer à Kyoto
- 2 Comment se rendre au Fushimi Inari ?
Fushimi Inari Taisha et ses milliers de toriis
La visite de ce complexe prend 3 heures environ en faisant l’aller-retour, de la base au sommet. Bâti à l’origine au VIIIe siècle, sa porte principale date du XVe. À partir du XVIe, les toriis rouges se sont multipliées grâce à des donateurs particuliers ou à des entreprises. Fushimi Inari est le lieu de plusieurs festivals dans l’année, dont le Hatsu-uma en février et Motomiya au mois de juillet. Durant ces fêtes, des centaines de lanternes éclairent tout le temple ! Il peut être particulièrement intéressant de le visiter à ce moment-là.
La visite du sanctuaire Inari est gratuite, et les lieux restent ouverts même la nuit !
L’entrée au Fushimi Inari: Romon
L’entrée au site, qui se trouve vraiment à quelques mètres à peine de la sortie de train sur la JR NaraLine, débute par une longue allée marquée par une torii rouge immense. Au bout de cette allée, on peut se purifier à l’entrée du très beau Romon, dont l’architecture est semblable à beaucoup d’autres temples de Kyoto. Il y a ici les principaux et les plus grands temples du sanctuaire. Tous ceux qu’on trouve dans la montagne ne sont que de minuscules petits lieux de prière.
Le début des escaliers : Tamayama Inarisha
En passant par la gauche, des escaliers mènent à un petit temple, le Tamayama Inarisha. À partir de là, on est plongé dans une ambiance mystique sous des dizaines de très grandes toriis.
Senbon Torii
Au bout d’une dizaine de mètres, on tombe sur l’endroit le plus connu du site, Senbon Torii, « passage aux milles torii ». C’est là que le chemin se sépare en deux, sur quelques dizaines de mètres, et la symétrie des deux allées donne l’impression d’un mirage. Ceux qui montent doivent prendre à droite, et ceux qui redescendent reviennent par le couloir de gauche. En venant ici à 6-7 heures du matin, vous pourrez être pratiquement seuls sur les lieux. À partir de 8-9 heures, cet endroit est tout simplement noir de monde.
Fushimi kandakara
Les deux chemins se rejoignent au bout de ces deux couloirs, et de là démarre la petite randonnée dans la montagne. Très vite, un chemin s’écarte du tunnel de toriis et mène à un tout petit temple complètement isolé, le Fushimi kandakara. En chemin vers ce temple, on traverse une forêt de bambou.
Des temples à l’écart
En chemin, il y a pas mal de petits sanctuaires Shinto. Quelques centaines de mètres plus haut, il y en a déjà un autre. À l’écart de l’allée, on peut facilement voir l’enfilade sans fin des toriis.
Shin Ike Pond et Kumatakasha
Tout en longeant l’escalier, on tombe sur un très beau petit sanctuaire shinto, à l’ombre des arbres, avec une atmosphère un peu mystique. Les pierres ici se fondent complètement dans le décor. Juste au-dessus, se trouve le petit temple Kumatakasha et le petit étang Shin Ike, que l’on peut longer par la droite en passant au milieu de centaine de stèles.
Les milliers de portes dans la montagne
Tout le long de la randonnée, les portes sont omniprésentes. Il n’y a que quelques rares petits tronçons du chemin à ciel ouvert. D’ailleurs, à mesure qu’on monte, le brillant des poutres vermillon s’atténue, l’entretien est peut-être plus difficile pour celles les plus éloignées.
Yotsutsuji, la dernière intersection avant le sommet
Après une longue marche, on arrive enfin à un premier view point. Juste après, on tombe sur l’intersection Yotsutsuji où il y a un deuxième belvédère. À partir de là, le chemin forme une grande boucle, permettant d’attaquer le sommet par les deux côtés. Du côté gauche, un escalier va directement et sans détours au sommet. L’escalier de droite mène au même point, mais avec un plus faible dénivelé.
La montée en passant par San no mine, Ai no mine, Ni no mine
Le moins fatiguant est sans doute de prendre l’escalier de droite. Celui-ci fait, contourne la colline et il est moins raide que l’autre. De quoi apprécier des centaines de toriis supplémentaires avant d’atteindre le sommet. On passe alors par des points appelés San no mine, Ai no mine et Ni no mine.
Ichi no mine : le sommet
Ichi no mine désigne le point culminant de la colline Inari. Rien d’exceptionnel ici, à part un sanctuaire shinto et une pancarte indiquant discrètement « mountain top« . Sans cette pancarte, il serait difficile de savoir qu’on est au sommet, car sur place, on a l’impression qu’on peut continuer à grimper. En fait, le chemin reprend la boucle et redescend petit à petit vers l’intersection Yotsutsuji.
La descente par Gozendani
Pour notre part, ayant pris la route de droite à l’intersection, nous avons poursuivi la boucle au sommet pour redescendre par Gozendani, un petit sanctuaire Shinto vraiment très beau. C’est un des plus jolis coins du site selon nous. On trouve sur ce chemin un restaurant où ils vendent des « inari sushi« .
Prévoir un itinéraire et sa sortie au Fushimi Inari
Il n’est peut-être pas nécessaire d’y aller dès 5 heures du matin, bien qu’il fasse jour très tôt au Japon. En vous levant un peu avant 6 heures, vous y serez facilement pour 7 heures. À cette heure-là, il y a quelques touristes, mais la visite est largement supportable et comme on vous le montre avec nos photos, la plupart du temps, on peut attendre un peu pour avoir une photo sans personne dessus. C’est au retour, donc dès 9-10 heures, que l’on voit débarquer des groupes entiers de touristes. Quand on repasse par le Senbon Torii, on se croirait à Disney Land tellement il y a du monde. Le silence et le côté mystique des lieux disparaissent alors complètement. Prévoyez donc la visite de Fushimi Inari tôt le matin, sinon vous n’allez pas forcément apprécier de monter à la queue leu leu pendant 3 heures !!
Un plan pour vous repérer à Kyoto
Pour plus de commodités, voici un plan My Maps regroupant tous les points qui nous semblent intéressants. Les temples, les ruelles à visiter, tout est dans ce plan. Vous pouvez évidemment télécharger ce plan au format KML. Si jamais vous le modifiez et l’utilisez sur votre site, merci d’indiquer sa provenance !! Pour l’exporter sur son téléphone et s’en servir en voyage, on vous invite à consulter notre petit tutoriel sur le sujet.
Comment se rendre au Fushimi Inari ?
En train depuis la gare de Kyoto
Le plus simple pour les porteurs du JR Pass, c’est de prendre la JR Nara Line. On atteint la station Inari en 5 minutes à peine et à la sortie, on est à 10 mètres de l’entrée ! Le trajet est gratuit avec le JR Pass, ou coûte 140 yens pour ceux qui n’ont pas le pass.
En bus depuis le centre-ville
Autrement, on peut prendre le city bus 105, ou la ligne Minami n°5 depuis Kyoto Station, jusqu’à la station Inari-Taisha-mae. De là, il faudra marcher quelques minutes jusqu’au temple. Ce trajet prend au total 25 minutes et coûte 230 yens.
En arrivant à la gare de Kyoto, vous verrez partout des plans gratuits de Kyoto. Au dos, il y a des indications sur les transports pour les principaux temples de la ville.
Une Idée d’itinéraire
En quittant les lieux vers 10 heures, il vous restera alors la journée pour découvrir les deux autres grands temples de la zone, Sennyū-ji et Tōfuku-ji.
Aller au Kyomizu-dera
Pour notre part, nous avons rejoint Kyomizu-dera, déjà ultra-bondé aux alentours de 11h-12h. Pour cela, il faut reprendre le JR Nara Line jusqu’à Tofukuji.
De là, on prend un train de la Keihan Line jusqu’à Kyomizu Gojo. On marche ensuite tout droit 15-20 minutes jusqu’à Kyomizu-dera.
Poursuivre dans Higashiyama
À partir de ce dernier temple, tout Higahiyama est faisable à pied, jusqu’à Ginkakuji. Si vous choisissez cette option, vous arriverez à Ginkakuji certainement après 17 heures, le temple sera donc fermé. Si vous avez plusieurs jours, il vaut mieux vous arrêter dans le quartier de Gion et visiter les temples de la zone. Réservez le chemin de la philosophie, Ginkakuji et les autres temples au nord de Gion pour un autre jour !