Shwe Yan Pyay, au Lac Inle
Le monastère Shwe Yan Pyay se trouve juste à l’extérieur de Nyaungshwe, la ville relais pour le Lac Inle en Birmanie.
C’est sans doute le temple le plus beau, et le plus facilement accessible depuis le village. En sortant de la ville, on emprunte la Shwenyaung – Nyaungshwe Road en direction du check point.
La route qui mène à ce monastère est en ligne droite, on ne peut donc pas se tromper.
Quatre kilomètres séparent le village du monastère. On peut y aller à pied ou à vélo après avoir visité la partie sud du village.
Sommaire
Shwe Yan Pyay, le monastère méconnu
En chemin : le lac Tharzi Pond
Avant et au-delà du check-point, le paysage est vraiment beau. Sur des centaines de mètres jusqu’au temple, les montagnes se reflètent sur le lac Tharzi Pond.
On croise quelques rares habitants et quelques troupeaux de vaches.
À l’ombre des grands arbres qui forment une voûte au-dessus de la route, on pédale ou on marche tout en admirant ce paysage pittoresque.
Le Shwe Yaunghwe Kyaung Monastery
Quelques dizaines de mètres après le check point, on tombe sur un monastère et un temple d’une beauté rare : le Shwe Yaunghwe Kyaung Monastery et sa pagode Shwe Yan Pyay.
Le monastère se visite librement. On peut monter un petit escalier blanc sur le côté, se déchausser avant d’entrer dans le temple.
Toute la structure est en bois, entièrement sur pilotis, et ce qui frappe en premier, ce sont les ouvertures ovales qui servent de fenêtre et laissent entrer toute la lumière dans le temple.
À l’intérieur, tout autour de la salle de prière sont exposées d’innombrables statuettes de bouddha de différentes tailles. Toutes les colonnes et les murs sont de couleur or. On peut y croiser un moine esseulé, faisant ses prières.
Visiter l’intérieur du monastère seul en compagnie d’un moine transporte au-delà du temps.
La pagode Shwe Yan Pyay
Plus loin dans la cour, on tombe sur un édifice tout blanc, face au monastère, le Shwe Yan Pyay.
Ce petit édifice avec sa pagode dorée n’a ni la forme ni l’envergure d’un temple, mais il recèle des secrets que peu de touristes connaissent.
De l’extérieur, on ne s’attend pas à tomber sur un endroit aussi beau. Il l’a été d’autant plus pour nous que nous étions absolument seuls à l’intérieur.
On a donc pu déambuler dans les couloirs, photographier et filmer sans encombre. Les murs sont faits de centaines d’alcôves contenant chacune des statuettes de bouddha, avec le nom des donateurs passés par là.
Les murs de couleur ocre contrastent avec le blanc de la cour intérieure, et la lumière qui pénètre donne une atmosphère un peu mystique au lieu.
Nous avons vraiment adoré cet endroit et on vous le recommande !