Punta Cana


Punta Cana est la deuxième destination favorite des voyageurs aux Caraïbes. Réputée dans le monde entier pour ses plages et ses resorts all-inclusives, elle est la principale porte d’entrée en République Dominicaine. Située à l’extrémité est de l’île dans la province d’Altagracia, elle est à cheval entre la mer Atlantique et la mer des Caraïbes.

Punta Cana, c’est quoi au juste ?

A l’origine, cette partie de la République Dominicaine était entièrement sauvage. C’est au début des années 70 que des investisseurs américains ont jeté leur dévolu sur ce bout de paradis. Depuis, les resorts se sont multipliés et occupent maintenant près de 48km de côtes, en fait toute la zone constructible. La zone appelée Punta Cana est de fait devenue la principale destination des Caraïbes pour des vacances all-inclusive. Le nom de Punta Cana lui même est une marque déposée, créée au début des années 70 par Frank Rainieri qui avait racheté une parcelle de terre. A l’origine elle était nommée Punta Borrachón. L’appellation s’est finalement étendue à toute la région, et l’endroit originel s’appelle maintenant Punta Cana Resort & Club.

La zone appelée Punta Cana regroupe plusieurs districts ou plages. Les plus souvent citées sont : Punta Cana, Cap Cana, Cabeza de Toro, Cabo Engano, Bavaro, Cortecito, Macao et Uvero Alto.

Les plages de Punta Cana

Punta Cana est réputée pour ses plages magnifiques et son eau turquoise. Mais bien que mondialement connues, les plages de Punta Cana ne valent pas celles de las Terrenas ou de Las Galeras. C’est néanmoins un bon point de chute et on peut y rester quelques jours pour s’acclimater au rythme dominicain !

Cap Cana

En partant du sud de l’aéroport, on commence par Cap Cana. Sans doute l’endroit le plus artificiel et le plus récent, qui comprend entre autre, le Hoyo Azul, le Scape Park, la Playa Juanillo avec un accès public, le Lago Azul Cap Cana, la Reserva Ecológica Ojos Indígenas, et la Marina Cap Cana. Toute la zone est privatisée. Si on n’est pas résident ou client d’un resort, on doit justifier sa visite à l’entrée.

Une fois à l’intérieur de cette gigantesque zone privée, atteindre une plage s’avère très compliqué. Les routes semblent interminables, certaines se terminent en cul de sac devant un resort, d’autres nous font sortir de la zone s’en qu’on s’en rende compte. Des rues indiquées sur MapsMe sont en fait des chemins de terre pour piétons. D’autres indiquées comme accessibles sur Google Map sont en fait interdites d’accès. Bref, à Punta Cana, renseignez-vous un maximum pour savoir où vous allez, et comment y aller !

Si vous n’avez pas un hébergement ou une réservation au sein de cette zone, vaut mieux éviter de vous y rendre !

Reserva Ecológica Ojos Indígenas

La Reserva Ecológica Ojos Indígenas se trouve à Cap Cana. Il faut impérativement réserver par internet, le tarif était de 50$ par personne, il semble être passé à 80$. On peut éventuellement payer sur place à la réception, mais sans aucune garantie d’y accéder le jour même. Les visites se font par groupe, à des heures bien précises et durent environ 2h30. En fonction des disponibilités, ils vous laissent passer ou vous invitent à revenir un autre jour.

Si vous êtes une famille, vous allez donc payer l’équivalent d’un mois de salaire local pour vous baigner trois minutes dans l’eau. Vous avez un autre cenote, à Hoyo claro, sur l’Autopista del Coral qui ne coûte rien et qui est tout aussi beau.

Playa Blanca

Plus haut sur la carte, Playa Blanca est une plage magnifique, avec une étendue sans fin de sable d’un blanc immaculé. Elle se trouve dans la zone privée et originelle appelée Punta Cana Resort & Club. L’entrée se fait depuis une petite route, puis on doit passer par un bar pour atteindre la plage. Playa Blanca est publique, gratuite et déserte, même en haute saison. C’est sans doute l’une des plus belles plages du coin, car il n’y a absolument personne et pas ou peu de resorts. ! Le seul problème, c’est la très grande quantité d’algues en bord de mer.

Playa Bonita

Ce n’est que plusieurs kilomètres plus haut qu’on tombe sur une autre plage publique, toutes les autres jusque là étant privées. Playa Bonita a des allures de plage sauvage, elle est bordée par une immense réserve forestière non exploitée. Plus haut il y a la Playa Marthalinda, puis d’autres plages comme Cabeza de Toro, Playa tocon. Là encore, bon courage pour trouver votre chemin !

Bavaro

Plus haut encore, on tombe sur Bavaro et le village de Cortecito. Bavaro regroupe beaucoup de plages comme playa Bavaro, Playa Bibijagua, playa Los Corales, Playa de Schnure, Playa del Cortecito. Toutes ces plages sont bordées par des resorts et recouvertes de transats, mais elles sont ouvertes à tous.

Le quartier ou ville de Bavaro est quadrillé, les rues sont longues et rectilignes, et il n’y a pas vraiment de centre. Nous avons choisi l’hôtel Noe pour sa proximité avec la plage Galina. Il y a des commerces non loin de la plage.

La plage del Cortecito

Une fois à Bavaro, vous pourrez rejoindre, en quelques minutes en voiture, la jolie plage del Cortecito. C’est un étroit banc de sable, avec quelques huttes, quelques palmiers, et bien sûr des resorts. La balade est agréable mais l’eau, bien que turquoise, n’est pas translucide.

Arena Gorda

Dans le prolongement de Bavaro, il y a la plage d’Arena Gorda. Ici aussi, on peut longer la plage et se poser n’importe où, malgré l’omniprésence des resorts. Au delà d’Arena Gorda et de l’immense Moon Palace, il y a des kilomètres de plages sauvages bordées par une forêt dense, accessibles à pied ou par des routes non goudronnées.

Macao

La plage et la zone de Macao se trouve à 40km environ de l’aéroport. L’endroit étant plus reculé, il y a ici moins de resorts et l’accès à la plage est plus facile.

Uvero Alto

Uvero Alto est la zone la plus au nord de Punta Cana et peut-être la moins touristique. La côte et la plage est tout de même occupée par des resorts.

Au delà de ces zones touristiques, on trouve des plages désertes, mais plus difficiles d’accès, comme Playa del Olipote, Playa punta del coco, Playa Sabana Nisibon, Puri Beach, Playa de la Barbacoa, Punta Hicaco, Playa de los Reyes, Playa El Limón et d’autres, jusqu’à la Playa Costa Esmeralda.

Quelle plage choisir à Punta Cana ?

Si vous avez réservé votre all-inclusive, vous serez forcément au pied de l’une de ces plages. Si votre but est de vous prélasser au soleil dans un joli cadre, peu importe la plage finalement, puisque vous ne sortirez pas de votre hôtel. Concrètement, toutes les plages ont de beaux palmiers et une apparence de carte postale, et l’eau est la même partout, bleu turquoise !

Si vous souhaitez vivre en dehors des resorts, alors Bavaro et cortecito semblent être le meilleur choix, sinon le seul abordable. Comme il y a des maisons, des commerces, des restaurants etc, vous aurez au moins l’impression d’être dans une vraie ville, même si bien sûr, ce n’est pas l’endroit le plus authentique !

L’avantage des plages de Bavaro, c’est qu’elles sont toutes publiques. On peut se baigner n’importe où, même devant les resorts. Ce qu’on n’a pas le droit de faire en revanche, c’est de profiter des installations des resorts (jeux d’eau, ponton, transat, balançoires sur le sable etc). Il y aura toujours un garde pour vous rappeler à l’ordre.

Les zones privée à Punta Cana

Comme mentionné plus haut, énormément de plages se trouvent dans des zones privées. A l’arrivée devant les postes de contrôle, il y une entrée pour les résidents et une entrée pour les visiteurs. Chaque voiture est arrêtée et doit justifier de son passage. La plupart font donc demi-tour, les autres vont à la réception sur le côté pour prendre des renseignements ou payer une entrée à une activité ou un accès à une plage. A un premier poste de contrôle, il nous a été demandé d’envoyer un email, et d’attendre la réponse pour savoir si on avait le droit de circuler et de voir une plage !

Une fois que vous êtes passé par la réception, la sortie se trouve au delà du poste de contrôle. Techniquement, on peut donc passer, et c’est ce que nous avons fait pour aller voir la Reserva Ecológica Ojos Indígenas. Le souci ensuite, c’est que dans la zone privée tout le monde vous demande ce que vous faites là, puisque vous n’avez rien réservé, et pourquoi les garde vous ont laissé passer. Bref, une situation assez frustrante où tout est hors de prix, et les plages inaccessibles.

L’aéroport International de Punta Cana

Toutes les zones touristiques de Punta Cana sont facilement accessibles depuis L’aéroport international. Ce dernier se trouve à Punta Cana même, à 3km seulement des côtes. Selon l’emplacement de votre hébergement, vous pourrez donc y être en quelques minutes, ou si vous êtes tout au nord, en 1 heure maximum.

L’aéroport en lui-même n’est pas non plus gigantesque, mais l’organisation et le filtrage des gens fait qu’on met environ 1h30 voire 2 heures à en sortir ! Il semblerait que ce soit la même chose à l’aéroport de Saint-Domingue.

Une fois dehors, les taxis hors de prix vous attendent. Les courses se payent en dollars, sauf si bien sûr vous avez déjà de la monnaie locale sur vous. On ne peut que recommander la location d’une voiture pour être libre dès le début. Votre loueur vous attendra et vous mènera à votre voiture garée juste à la sortie.

La location de voiture à Punta Cana

Nous avons réservé pour la durée de notre séjour chez Adaa Repdom (adaarepdom@gmail.com). Les tarifs sont équivalents aux autres loueurs, mais les prix sont fixes, sans aucune mauvaise surprise à l’arrivée ou au retour. Les prix comprennent toutes les assurances possibles, un accompagnement juridique en cas de pépin, un suivi par téléphone, une carte SIM avec internet illimité et gratuit. Via cette agence, le loueur vous attend à l’arrivée à l’aéroport, vous explique tout, fait un rapide état des lieux. Il fait même un bout de chemin avec vous pour sortir de l’aéroport et vous mettre sur la bonne route. Le paiement se fait au retour, en espèces ou par carte (même une carte de débit passe). Bref, vraiment rien à dire,, c’est une agence qu’on recommande sans hésiter.

La conduite à Punta Cana

Ce qui nous amène à la question de la conduite. Est-il vraiment dangereux, voire suicidaire de conduire en République Dominicaine ?

Sur les forums, la conduite en République Dominicaine est un sujet sensible. Il y a quelques frileux qui s’évertuent à faire peur à tout le monde en imaginant les pires scénarios, ressassant les chiffres officiels du nombre de morts sur les routes. Nous avons parcouru largement plus de 1000 kilomètres en un mois, sans avoir aucune frayeur, sans causer la moindre rayure. On a crevé une roue une fois à Bayahibe, et des haïtiens nous l’ont réparé pour 500 pesos, en 10 minutes. Nous n’avons pas non plus constaté d’accident. Tous les expatriés sur place vous confirmeront qu’il faut simplement faire attention, comme partout ailleurs. La circulation est chaotique, comme dans tous les pays en développement, c’est à dire qu’il y a aux abords des villes beaucoup de monde, de motos, ca klaxonne, ça double à droite, à gauche etc. Certaines portions de routes à de rares endroits ne sont pas terminées, il y a quelques rares trous non bouchés, mais en toute honnêteté, la conduite en République Dominicaine n’a rien de sorcier.

Pour la petite histoire, au retour et à la sortie de l’aéroport de Paris, on est tombé de suite dans des embouteillages, à cause de 3 accidents successifs.. Les chiffres officiels et les stats sont donc à prendre avec des pincettes, ils ne reflètent pas la réalité sur place. Une moyenne sur une année sur tout un pays ne signifie pas que le danger est partout et permanent.

A Punta Cana en tout cas, les grandes artères sont très bien entretenues et il n’y a absolument aucun danger pour la conduite.

Changer son argent à Punta Cana

A Bavaro, il y a beaucoup de changeurs locaux. Il suffit de demander dans la rue. Il y a des agences un peu plus officielles ou des chaînes comme Caribe Express, que vous trouverez dans plusieurs villes. Les taux de change sont indiqués. Vous pouvez également changer votre argent dans les banques, à Banco Popular par exemple.

Retirer de l’argent à Punta Cana et en République Dominicaine

Pour retirer de l’argent, les frais sont assez élevés : 300 pesos tous les 10 000 pesos. Et selon la banque, on est limité à 10 ou 20 000 pesos. Cela force l’usager à retirer plusieurs fois d’affilée, donc à payer plusieurs fois les frais de commission. Les frais bancaires de votre banque seront aussi très élevés. De l’ordre de 7 à 9 euros pour 10 000 pesos, et au delà pour les plus gros montants.

Nous sommes partis avec plus de 1000 euros en poche, que nous avons changé les premiers jours du voyage. Pour le reste, nous avons retiré essentiellement à la Banco Popular ou Banreservas, les deux banques que vous trouverez partout. On peut retirer de l’argent quelque soit le type de carte.

Pour retirer de l’argent directement au guichet par contre, il faut impérativement avoir une carte de « crédit » et non de débit. Il arrive que le distributeur soit vide et qu’il n’y en ai qu’un seul sur place (comme à Las Galeras par exemple). Si vous n’avez pas de carte de « crédit », vous devrez donc faire un long trajet en voiture pour trouver un distributeur qui fonctionne.

En un mois de voyage, nous n’avons eu aucune mésaventure par rapport aux retraits ou aux changes. Il y a toujours du monde sur place, des gardes armés, donc à priori pas de problème de sécurité. Pas de carte avalée non plus. Une fois on a eu une frayeur, la machine a mis plus de 2 minutes à ressortir notre carte. En fait, c’était de notre faute, lorsqu’une machine n’a plus de cash, il y a un liseré rouge autour qui indique un problème. Si vous en voyez, ne retirez pas sur ces machines;

Les prises électriques en République Dominicaine

Pour ce qui est des branchements et chargements d’appareils, vous aurez besoin d’une fiche de Type A (2 branches) ou B (trois branches). Un simple adaptateur en plastique suffit, le voltage ne pose pas de problème. Nous avons emmené un adaptateur à trois branches + usb, ainsi qu’un modèle basique et les deux nous ont permis de recharger portable, batteries d’appareil photo et ordi sans surchauffe des appareils. Tous les hébergements que l’on a visité possèdent les deux types de prises.

Partir à Punta Cana aux mois de juillet / août

Nous sommes partis un mois entre juillet et août. Nous avons eu une grosse averse à Punta Cana et une autre à Las Galeras, à chaque fois ca a duré moins d’une heure. En tout, peut-être 3 ou 4 jours où il ne faisait pas plein soleil, mais dans l’ensemble, on a eu du beau temps. Selon les habitants sur place, c’est la période la plus humide de l’année, et donc forcément celle qui paraît la plus chaude. Le tourisme est largement supportable à cette période, on a pu profiter de pleins de plages sans personne autour !

Conclusion et avis sur Punta Cana

Nous n’avons passé que trois jours à Punta Cana. On a préféré miser sur las Terrenas et d’autres villes qui nous semblaient plus attractives. Punta Cana, comme expliqué plus haut, vaut certainement le coup si vous avez réservé un all-inclusive depuis chez vous. Les palmiers et le climat, la mer à deux pas de votre chambre, la destination est effectivement une carte postale si vous ne comptez pas bouger.

Si vous n’envisagez pas le all-inclusive, il n’est pas désagréable non plus d’y passer quelques jours à l’arrivée, histoire de faire passer le décalage horaire. Cortecito et Bavaro sont l’endroit où vous pourrez le plus facilement vous déplacer à pied. Il y a des hébergements pas trop loin de la plage. Si vous avez un véhicule, vous pourrez rejoindre quelques plages publiques. Cependant, contrairement aux autres spots touristiques du pays, Punta Cana n’est pas adapté aux baroudeurs ni à ceux qui voudraient s’imprégner d’une certaine culture locale.

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